La valorisation des déchets est désormais un enjeu majeur pour préserver les ressources naturelles et minimiser l’impact sur l’environnement. Dans cette optique, certaines entreprises se sont engagées dans des pratiques de recyclage et de durabilité. Quelles sont-elles ? On vous invite à les découvrir dans cet article, et à connaître les stratégies qu’elles ont adopté pour minimiser leur impact environnemental.
Crédit Agricole
En 2017, Crédit Agricole a recyclé plus de 16 tonnes de cartes bancaires. Ainsi, il met en avant son engagement pour l’environnement. Depuis 2013, cette entreprise a extrait 1 kg de métaux précieux, notamment de l’or. Actuellement, la banque travaille sur un concept plus respectueux de l’environnement pour ses moyens de paiement. Elle prévoit l’utilisation de matériaux durables et recyclables. Après un essai non concluant avec le polymère synthétique PLA, elle explore d’autres options. Crédit Agricole s’engage également pour la préservation des ressources naturelles en proposant des chéquiers provenant de forêts gérées de manière durable.
La Fnac
En collaboration avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la Fnac est l’un des leaders du projet pilote en France pour la mise en place d’un affichage environnemental clair. Depuis peu, l’enseigne a adopté un nouveau logo sur ses tablettes, téléviseurs, smartphones et ordinateurs, en magasin et en ligne. Grâce à ce logo, elle informe les consommateurs de l’impact environnemental de ses produits. Cette initiative permet aux clients de faire des choix plus éclairés et de comparer les produits en fonction de leur empreinte environnementale.
LafargeHolcim
D’ici 2030, LafargeHolcim souhaite multiplier par quatre son offre de granulats recyclés, pour atteindre 26 millions de tonnes. À Bordeaux, plus de 4 000 mètres cubes de béton recyclé ont été utilisés pour la construction d’un pôle territorial et d’un habitat social. À Avignon, l’entreprise a recyclé les débris de chantier de la ligne de tramway en granulats pour construire des voies. LafargeHolcim vise à recycler 80 millions de tonnes de déchets par an d’ici 2030.
Elis
Elis, entreprise spécialisée dans la location et l’entretien de linge et de vêtements de travail, s’est engagée à valoriser 90 % de ses textiles avant 2020. En 2017, elle a augmenté de 18 % le recyclage de ses textiles en chiffons industriels ou en isolants. De plus, elle a réussi à réduire sa consommation d’eau dans ses blanchisseries de 29 % par rapport à 2010, en atteignant son objectif de 35 % en 2020. Actuellement, Elis travaille avec des partenaires locaux pour assurer le tri et le recyclage de ses textiles, et collabore avec des fournisseurs pour proposer des matériaux plus durables et économes en ressources.
Orange
Orange a mené une analyse de la criticité des ressources rares incorporées dans ses équipements dans le but d’identifier les matériaux les plus à risque. Le groupe a ensuite intégré des clauses dédiées dans ses contrats avec les fournisseurs pour garantir une gestion responsable de ces matériaux. Dans cette même optique, Orange poursuit ses efforts pour trouver des alternatives aux ressources à risque et mettre en place des procédures de recyclage efficaces. Ce processus permettra de réduire l’impact environnemental tout en assurant la disponibilité des matériaux nécessaires.
Michelin
Michelin, le célèbre fabricant de pneus, se mobilise pour prolonger la durée de vie de ses pneus et réduire l’impact environnemental de leur utilisation. Le groupe préconise une utilisation des pneus jusqu’à leur limite légale de 1,6 mm. En effet, Michelin considère que la profondeur de sculpture de 3 mm ne devrait pas être une norme de remplacement des pneus, mais plutôt une indication de leur usure. Les experts chez Michelin ont calculé qu’en utilisant les pneus jusqu’à leur limite légale, 100 millions de pneus pourraient être économisés chaque année en Europe, ce qui équivaut à une réduction de 6,6 millions de tonnes d’émissions de CO2.
De nombreuses autres entreprises en France mettent en œuvre des actions écologiques. Certaines sont très encourageantes, d’autres moins. On parle parfois de Greenwashing quand les actions mises en place ont plus un objectif marketing qu’écologique.